Congrès annuel : « Corps et Esprit »

Journée de conférences
le samedi 26 mars 2016 de 9 h 00 à 18 h 00

    Programme et intervenants :

    Programme détaillé

    Reynald Roussel
    Médium

    Reynald Roussel fait partie des grands noms de la médiumnité et de la voyance. Relié au monde invisible depuis son enfance, il délivre depuis trente ans, les messages des défunts, en cabinet à Paris, mais aussi lors de séances publiques données sous la houlette de son association « Les 4 R ». Voyant de renom, il aime aussi éclairer ses consultants. Très attaché à la terre, Reynald Roussel s’est notamment spécialisé dans le monde des affaires.
    Auteur de  plusieurs livres dont « Ce que les morts nous disent », et « La médiumnité dévoilée », Reynald Roussel a ce besoin viscéral de communiquer sur l’existence de la vie après la mort.

    Cyril Moreau
    Professeur de Yoga

    Depuis son plus jeune âge, Cyril Moreau est passionné par le langage du corps et a évolué vers une activité plus globale en joignant l’Orient et l’Occident avec le yoga. L’harmonie du corps et de l’esprit à travers la beauté exprimée par des postures guidées par le souffle et une grande discipline, l’ont encouragé à pratiquer puis à enseigner le yoga par une pédagogie personnalisée et individualisée. L’enseignement du yoga proposé par Cyril Moreau est le reflet de son parcours issus de diverses écoles de yoga mais aussi de rencontres avec d’autres maitres et professeurs de yoga en France et à l’étranger. Formé et certifié à l’Hatha yoga et au Vinyasa yoga selon la méthode de Gérard Arnaud, formation F.F.Y & Yoga alliance USA. Cyril transmet cette discipline dans le sud de la France puis à Bordeaux. En 2013, création de son studio de yoga à Bordeaux, Nataraja, danseur en sanskrit. L’enseignement de Cyril Moreau s’adresse à tous les publics dont les personnes traumatisées crâniens depuis 3 ans. C’est ainsi que Cyril Moreau est continuellement en formation et poursuit son parcours d’introspection dans une recherche plus globale afin d’innover, en tissant un lien entre la modernité occidentale et la pratique ancestrale du Yoga. La respiration tient une place primordiale dans la pratique du yoga. A travers des exercices de perception et respiratoire, Cyril Moreau, professeur de yoga, vous guidera pour prendre conscience du parcours de votre souffle, de la respiration physiologique, le rôle du périnée. Le souffle est intimement lié à l’émotion. Comment apaiser le mental par la maitrise du souffle, appelé Pranayama dans la pratique du yoga. Quelques exercices praniques de base seront aussi abordés.

    Carine Anselme
    L’énigme des rêves

    Après avoir longtemps exercé le métier de journaliste et de rédactrice en chef de plusieurs magazines Belges, Carine Anselme décide de ne se consacrer qu’aux sujets qui la touche profondément. Elle devient rapidement une journaliste spécialisée sur les sujets des médecines alternatives, de la psychologie, du bien-être, de la spiritualité, de l’écologie et du développement durable. Carine Anselme est praticienne en Expression Sensitive, formée par la créatrice de cette danse-thérapie, Dominique Hautreux. Elle est aussi journaliste à « Psychologies magazine » et à « Inexploré » le magazine de l’INREES.

    Claude Pinault
    J’AI CHOISI DE ME BATTRE, J’AI CHOISI DE GUÉRIR

    Oui, on peut guérir quand tout semble perdu. Le témoignage extraordinaire d’un homme qui a refusé l’inéluctable.
    « Il faut toujours viser la lune, car même en cas d’échec on atterrit dans les étoiles. »
    En 2005, Claude Pinault se retrouve tétraplégique presque du jour au lendemain. Le diagnostic est violent : c’est une forme sévère du syndrome de Guillain-Barré. « Quand il n’y a plus de jus, il n’y a plus de jus. Vous ne remarcherez plus », lui annonce un médecin. Mais Claude refuse l’inacceptable. Il mobilise toutes ses forces, physiques et mentales, pour vaincre le diagnostic et petit à petit sortir son corps d’un sarcophage terrifiant.
    Dans ce livre d’entretiens, la psychologue Marie de Hennezel revient avec Claude Pinault sur les techniques qu’il a instinctivement développées pour aller vers la guérison : l’humour, la pensée positive, la détermination… Tous deux mettent ainsi en lumière le lien étonnant entre le corps et l’esprit.
    Un livre plein d’espoir sur les forces insoupçonnées de l’être humain, une source d’inspiration pour tous ceux qui font face à l’adversité, au-delà même de la maladie.

    Daniel « SEI SOKU » LIFERMANN
    LA VOIE DU BAMBOU

    Daniel Lifermann « La flûte m’attend depuis toujours. Je saisis ce vieux morceau de bambou. J’hésite un peu avant de poser mes lèvres sur l’embouchure. Expiration et inspiration profondes. Le vide se fait en moi.
    Je vais jouer une musique sans âge, me perdre dans ses méandres jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de distance entre elle et moi. »

    Souffle et concentration.

    Une question revient souvent lorsqu’on évoque les joueurs de shakuhachi : comment font-ils pour obtenir cet état de concentration extrême qui les caractérise ? Pourtant, ils ne sont pas les seuls à plonger totalement (corps et âme) dans leur musique. Les manifestations extérieures du corps reflètent d’une part la personnalité du musicien et dépendent aussi du style interprété. Mais au-delà de ces signes extérieurs, que se passe-t-il à l’intérieur ?

    Répondre à cette question est bien difficile, aussi je ne parlerai que de ma propre expérience en la matière.

    Mes premiers contacts avec la musique remontent aux années 70. Parallèlement à mes études musicales classiques (conservatoire et école Normale de Paris), je fréquentais des groupes d’improvisation libre. Lors de ces séances il m’est arrivé parfois d’être tellement pris par la musique que j’avais l’impression de ne plus faire qu’un avec les sons de mon instrument. Je n’avais jamais éprouvé de telles sensations lors de mon apprentissage classique.

    Cela aurait pu en rester là, mais j’avais envie d’explorer ces manifestations de lâcher-prise étrange lors de laquelle mon corps fonctionnait hors de mon contrôle mais toujours en conscience. Quelque chose se décalait en moi-même. Etait-ce un rêve éveillé ? Cela était particulièrement agréable et apaisant même si c’était épuisant physiquement. Du temps est passé et ces sensations sont allées rejoindre la galerie des bons souvenirs.

    Beaucoup plus tard, dans les années 80, je croisais la route du bambou. Ce fut comme un appel. Je n’avais jamais entendu rien de pareil. Une sorte d’éblouissement sonore, un feu d’artifice d’harmoniques, des gerbes d’étincelles musicales. Mais ici, point d’agitation superficielle, point de chaos. Les premières leçons – presque des rituels – appelaient rigueur et concentration, immobilité et retenue. Un autre apprentissage commençait qui allait être long et lent et chargé de mystères.

    Une trentaine d’années plus loin, je m’interroge toujours sur le mystère du son du shakuhachi.

    Dans ma pratique quotidienne je consacre beaucoup de temps à produire des sons filés. J’attaque une note, n’importe laquelle, forte et la tiens le plus longtemps possible en un decrescendo régulier jusqu’au silence. Filer un son est particulièrement difficile sur le shakuhachi. Le passage du pianissimo au silence est redoutable. C’est un point qu’il faut travailler dur.

    Je ne considère pas cela comme un exercice, mais comme une pratique. Ça veut dire que je me prépare intérieurement au même titre que pour un concert en public. Il faut être prêt. Tout de suite. Bien ancré au sol. Sentir des racines plonger dans la terre sous ses pieds. La tête tirée vers le ciel. Bien stable. Tranquille et heureux de souffler. Avant même d’inspirer je suis déjà dans le son du shakuhachi, tout entier attentif. Au moment d’inspirer, l’air se précipite à l’intérieur du corps, le réchauffe et j’ai le sentiment de plonger à l’intérieur de moi-même. Les yeux fermés, je me laisse aspirer par ce trou noir. Tout cela ne dure qu’une fraction de seconde. Je suis déjà loin. L’instant d’après, le son jaillit. Une lumière m’éblouit. La flèche est décochée des doigts de l’archer et il n’y a plus rien à faire. Vogue la flèche vers son but, coule le son du bambou jusqu’au silence. Mon souffle s’épuise et le son disparaît sans laisser de trace. Je considère les sons du shakuhachi comme des enfants issus des profondeurs du souffle et dont nous sommes responsables. Chacun est différent et unique et doit être traité avec bienveillance.

    Ensuite vient un temps de silence et de gratitude pour ce qui vient de se produire.

    Je suis prêt à recommencer. Un nouveau cycle démarre. Les mêmes gestes, les mêmes mouvements, encore et encore. Observer cette répétition, en appréciant à chaque fois l’infime différence avec les précédentes qui la rend unique. Célébrer cette unicité sans jugement comme si c’était la première fois. Le corps emprunte les mêmes chemins ce qui permet d’agir sans y penser. Finalement, ce n’est plus moi qui joue mais quelque chose en moi qui joue à travers moi. C’est le corps qui apprend, pas la tête. Dans cet état, l’esprit se libère des pensées parasites, des conditionnements de toutes sortes et s’ouvre à toutes les opportunités. Alors peut-être peut-on parler de concentration ?

    Inscription et réservation obligatoire

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    • Réservation et règlement par voie postale
      Imprimer, compléter et envoyer le document « Bulletin de réservation 26 mars 2016 »
      avec votre chèque à l’adresse suivante : Association « Trace une Diagonale » App 30 -45 rue Bonnefin – 33100 BORDEAUX

    Conseil : imprimer le bulletin au format Paysage.

    Bulletin de réservation 26 mars 2016

    Château Moulerens – Chemin de Pichey – 33710 GRADIGNAN

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